Chapitre 1
J'avais peur, je ne pouvais m'empêcher d'y repenser. Il était si beau, mais je ne voulais gâcher notre amitié. Nous étions chez lui, ses parents et ma mère se connaissaient bien. Lorsqu'ils sont arrivés dans la ville, nous avons été les accueillir, c'était nos voisins. J'étais encore une enfant autrefois. Mais j'avais eu le coup de foudre pour Alan. Je n'ai jamais voulu lui avouer. Maintenant, je suis adolescente, le mieux serait de ne rien tenter, s'il ne m'aime pas, cela sera fatal pour notre amitié. Je le regarda un instant dans les yeux, ces beaux yeux qui me faisaient rêver la nuit. Devrai-je lui avouer? Je n'en suis pas sure, pourtant cela déclencherait dans ma vie une action de courage. Ca a toujours été ma mère qui me prenait en charge, cette fois, je dois l'aider et ne rien lacher. Je l'aime et si je la déçois, j'en serai peinée... Mais comment dire à Alan ce que je ressens pour lui? Bon, vas-y Marie...
Marie se rendit dans le salon où se trouvait le jeune homme. Il discutait avec son père, Mr Jert. Alan la vit arriver et la salua. C'était la première fois que la jeune fille passait la nuit chez son amoureux de toujours. Elle s'approcha lentement de lui. Ne pouvant supporter de le regarder plus longtemps, elle s'approcha, et, souriant, commença la discution.
-Alan, je dois te parler en privé.
Le jeune se tourna vers son amie et lui rendit son sourire.
-Que se passe-t-il?
-Viens, allons dans la chambre.
Elle s'assit sur le lit préparé exprès pour elle et l'invita à s'asseoir à côté. Rassemblant tout son courage et toute sa volonté, elle tenta de lui expliquer.
-Alan, je dois t'avouer... J'espère que cela ne troublera pas notre amitié, tu es mon meilleur ami et je ne veux pas tout gâcher. Voilà, je reviens au fait... Je.... T'...Je t'aime Alan.... Depuis le premier jour.
Elle baissa les yeux pour ne pas l'entendre rire. Mais rien de cela ne se passa. Il lui releva la tête et la regarda droit dans les yeux.
A ce moment, je n'ai rien compri. Etait-ce un signe? Un espoir? Devai-je l'enlacer? Lui poser cette question qui me brûlait les lèvres? Mais il se chargea de rompre le silence...
-Marie, tu es la plus jolie fille que je n'ai jamais rencontré. Moi aussi je t'ai aimé, dès le premier jour. Cela ne troublera jamais notre amitié, au contraire, parce que je t'aime Marie, et que je suis convaincu que l'on est fait l'un pour l'autre.
Il me prit la main et me leva en même temps que lui. Il prit mes mains et m'enlaça.
Je le laissa faire. Ce moment fut surement le plus beau de toute ma vie. Il me chuchota des mots à l'oreille, mais je ne l'écouta pas, je profita de ce moment pour ressentir ses bras à mon cou, son odeur. J'avais ce sentiment de joie et d'amour que je ne contrôlais pas. Bientôt, j'allai en pleurer de joie. Avec tous ces problèmes de famille, jamais je n'aurai cru avoir une chance en amour, mais sûrement mon beau-père gâcherait tout. Je sais qu'il m'espionne, mais je ne préviendrais pas Alan. Si il m'aime vraiment, il n'écoutera pas cet être méchant et insolent qu'est mon "père". Au fait, je ne me souviens plus le dernier moment où j'ai vu mon VRAI père. Peut-être à mon premier anniversaire... Ma mère disait que mon père était gentil, mais qu'après leur séparation avec Xander, elle ne voulait plus le voir, car il lui rappelait l'être charmant, doux et gentil qu'était mon 1er beau-père. Bref, je resta un moment dans les bras de mon meilleur ami. Mais il m'attira vers lui et m'embrassa...
Les deux amoureux ne dirent pas mots pendant ces cours instants qui leur semblait une éternité. Mais le père d'Alan coupa court à tout ça.
-Eh, les enfants! Vous cachez la télé!
Alan lâcha Marie et regarda son père. Marie en profita pour réfléchir à ces moments qui l'avait boueversé.
J'aurai tellement aimé que son père ne dise rien, il ne m'aurait pas lâché et il aurait continué. Jamais je n'ai ressenti ça de ma vie, même quand ma chère mère me faisait des calins avant de me coucher... Cela me rappelle de bons souvenirs, lorsque je n'étais qu'un bébé et qu'elle n'avait pas de petit ami, Aurélien ne mérite vraiment pas ma mère. Il ne l'aime que pour son argent, je le vois. Mais ma mère est quelqu'un de fragile, qui aime être aimé... Elle n'a pas encore remarqué que son petit ami n'est qu'un lâche et un homme sans coeur!!
Ses pensée furent interrompues par la petite soeur d'Alan: Jess. El:le se mit à gazouiller. Depuis le temps que Marie rêvait d'une petite soeur ou d'un petit frère à cajoler... Elle ne put s'emoêcher de la prendre dans ses bras et de la serrer contre elle.
